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Si on effaçait les frontières?

Les frontières existent, qu'on le veuille ou non. On les conçoit d’emblée entre les peuples. Elles sont les gardiennes des territoires, de la culture et des richesses. La nature a aussi les siennes: entre le vivant et le non-vivant, entre les forces physiques, entre ses éléments: l’eau, la terre, l’air et le feu. Chacun de ces éléments, opposés mais essentiels, existe en concentré pour former un tout cohérent. Et pourtant, ils s’hybrident aux autres: les vagues oxygènent l'eau, les rivières irriguent les terres, la vapeur forme les nuages, l’atmosphère s’illumine du vent solaire, etc.. Effacer les frontières serait utopique. Elles sont naturelles et bénéfiques, à condition d'avoir une certaine porosité avec d’autres éléments, pour le meilleur et pour le pire.


C'est dans un désir d'abolition de frontières que Victoriaville met en branle des projets, pour rendre plus poreuses les frontières qui existent entre les citoyens, avec l'administration, au sein même de celle-ci. C'est dans cette mouvance que nous avons ici créé cette photo sonore grâce à la collaboration pour la première fois du département de la culture et celui de l'environnement, pour créer un précédent dans l'organisation qui promet de travailler davantage en mode interdépartemental et moins en silo pour les prochaines années. Parce que la vie, au fond, ce n'est pas cloisonée.

En pleine chasse aux sons autour du parc du Réservoir Beaudet

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