Si on laissait le vivant vivre?
- Angèle Courville
- 23 mars
- 1 min de lecture
Laisser vivre le vivant, c'est accepter que tout ne sera pas parfait, même possiblement désagréable en certaines circonstances. Laisser vivre le vivant, c’est lâcher prise sur les animaux, les végétaux, mais aussi sur les micro-organismes, les virus et les bactéries. C’est faire confiance à un équilibre millénaire qui se modifie chaque jour. Y sommes-nous prêts? Bien que le vivre-ensemble humain soit complexe, il n'est qu'une infime partie des relations de vies que l’on doit gérer. Tôt ou tard, on est contraint de prendre la vie d'autres organismes pour perpétuer la nôtre. Notre véritable pouvoir d’impact réside donc dans la réponse à la question: de quelle manière l'existence que je perpétue sera-t-elle mieux que celle que je prends?
C'est autour de cette question que nous avons conversé avec une soixantaine de cégepiens à Montmagny. C'était à la fois exceptionnel et tellement pertinent de pouvoir présenter notre projet Si aujourd'hui pour demain dans le cadre du cours de philosophie Éthique et politique, devant cette génération qui a et aura tant à faire pour protéger la vie.

Si aujourd'hui pour demain en exposition à la salle l'Aliane, Cégep de la Pocatière, Campus Montmagny
C'est un sujet très porteur pour les jeunes et les professeurs.